Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Qui verra saura
15 décembre 2009

Sommes-nous devenus seulement un cerveau ??

A l'origine, l'Homme agissait par instinct. Il mangeait, dormait, baisait, se battait par instinct. Puis peu à peu, il a développé son intellect. Sa raison. Plus il développait celle-ci, moins il laissait de place à la réalisation de ses instincts purs. L'écart entre raison et instinct n'a cessé de se creuser au cours de l'évolution de l'espèce humaine, à la fois pour son bien et pour son mal. Au point qu'aujourd'hui, l'Homme a oublié son côté primitif ou, pire, le renie.

homme_nu_thumb56069

Nous vivons des jours intellectuels. La raison domine, commande tout, même les sentiments. Si l'instinct produit la spontanéité des actes tels que manger, dormir, baiser, se battre, fuir, protéger..., alors que reste-t-il de spontané dans notre rapport au monde et aux autres ? Oui, bien sûr que nous ressentons encore l'aspect instinctif par rapport à la nourriture, le sommeil, le sexe; mais nous analysons, rationalisons, afin de décider comment agir. Si oui ou non nous voulons faire cela. Si oui ou non nous voulons ressentir cela. Nous sommes devenus des êtres calculateurs, dans le contrôle perpétuel de nous-mêmes. Sauf que nous ne sommes pas faits pour vivre ainsi, car nous sommes des êtres... instinctifs avant tout. La preuve en est les nombreux "divertissements" auxquels l'Homme s'adonne, allant chercher toujours plus loin, toujours plus fort, l'ivresse, l'abandon de la raison, de notre chère et maudite conscience qui commence à nous donner plus de plomb que d'ailes en ce XXIème siècle...

Alors quoi ? faut-il s'élever (s'abaisser ?) à devenir des êtres totalement rationnels afin d'agir comme il est attendu, d'éviter de blesser et de se blesser ? Car oui, c'est le sujet: ne me blesse pas, ne me fais pas mal. On ne veut plus souffrir. Alors on se protège, contre l'autre, contre soi. On devient égoïste, froid. On invente des raisons, des excuses, ou mieux encore: on laisse un vide. Qu'on comble autrement. Car la nature n'aime pas le vide, c'est bien connu.

Publicité
Publicité
Commentaires
Qui verra saura
Publicité
Publicité